Comment je suis passé en première page de Google sur une requête concurrentielle ?

L’optimisation du référencement est quelque chose de complexe et long. Découvrez quelles techniques j’ai utilisé pour passer en première page de Google sur une requête concurrentielle. Des méta données au temps de chargement, optimisez votre site internet.

Comment je suis passé en première page de Google sur une requête concurrentielle ?

Depuis quelques mois, je suis passé en première page sur la requête « Développeur web freelance« . C’est une petite victoire pour moi après avoir passé quelque temps à revoir mon site et optimiser ce dernier. Fin juin 2021 je mettais en ligne une nouvelle version de mon site, nouvelle identité graphique, nouveau site internet pour lequel je suis reparti de zéro.

Depuis mon référencement n’a fait qu’augmenter jusqu’à atteindre un petit objectif personnel, passer en première page sur une requête très concurrentielle : mission réussie ?!

Une optimisation technique avant tout

N’étant pas un spécialiste du SEO j’ai avant tout porté mon attention sur ce que je connaissais : la partie technique. Pour cela je me suis documenté sur ce qui importait Google pour évaluer les sites internets. Après quelques lectures et quelques articles de blog rédigés, voici les points que j’ai identifiés :

Le temps de chargement

Un des éléments les plus importants pour le référencement est le temps de chargement des sites internet. Cela passe donc par l’optimisation des images, des fichiers CSS et Javascript. J’ai ainsi optimisé mon site pour que l’on ne charge que le code nécessaire (ou presque).

Avec Webpack d’installé j’ai pu créer différent fichier CSS afin que l’on ne charge que les assets nécessaires sur chaque page. J’ai utilisé la même logique pour les fichiers JavaScript : un fichier généré par page si nécessaire.

Une bonne mise en cache

Afin d’éviter les appels à la base de données, chaque page qui nécessite des appels à la base de données est mis en cache côté serveur pour être servi plus rapidement aux utilisateurs. L’idée étant d’éviter d’appeler la base de données et donc de gagner quelques secondes le temps que celle-ci réponde.

Côté client, je me suis également attardé sur la mise en cache des fichiers CSS, Javascript ainsi que des images. Cela évite que lorsqu’un utilisateur charge une nouvelle page il doivent recharger l’intégralité du site.

Les balises meta-title & meta-description

Ces balises sont très connues pour leur importance en SEO, ils est primordial de les renseigner et encore plus de les renseigner correctement. Cela passe alors par l’utilisation des bons mots clés, mais aussi par le respect des tailles imposées par Google.

Il est donc important que la meta-title n’excède pas les 60 caractères. Concernant la métadescription celle-ci doit faire environ 160 caractères pour être optimale.

Une bonne expérience utilisateur

Depuis quelque temps désormais, Google a informé que son crawler (le robot qui analyse les sites) prend en compte l’expérience utilisateur sur le site internet. Cela passe donc par la taille des polices qui sont assez grandes pour être lues sans difficulté, mais aussi le contraste de l’ensemble du site. L’idée étant d’obtenir la meilleure accessibilité sur notre site internet pour qu’il puisse être consulté de tous.

Le dernier élément important se trouve dans la taille et l’emplacement des éléments. Il faut que ce qui est cliquable le soit aisément sur un ordinateur, mais aussi sur un mobile.

Ces informations vous sont notamment remontées par la Search Console de Google.

Les attributs ALT pour les images

L’attribut ALT sur une image est quelque chose qui est parfois négligé, mais il est très important en référencement. C’est en lien avec l’expérience utilisateur, les balises ALT sont en fait utilisées par les lecteurs d’écrans pour les malvoyants. Cette balise permet donc d’expliquer le contenu de l’image. Il peut aussi permettre de passer des mots clés pour se retrouver sur les moteurs de recherche.

Une stratégie de contenue réfléchie

L’autre pendant du référencement reste tout de même le contenu. En effet, vous entendrez souvent  » en SEO, le contenu est roi « , selon moi c’est en partie vrai. Le contenu reste le plus important mais il ne faut pas oublier toute la partie technique que nous venons de voir.

De mon côté, pour ce qui est du contenu, je me suis attelé à rédiger de grands textes sur l’ensemble de mes pages. L’objectif était simple : atteindre les 1000 mots par pages.

C’est pour certaines pages assez compliqué je vous l’accorde, mais même si l’on ne les atteint pas, la page reste toujours intéressante d’un point de vue SEO. De plus, cela permet d’ajouter tout simplement une nouvelle page sur son site.

Pour ma part, j’ai essayé d’élargir un peu le contenu pour créer une sorte de  » cocon sémantique « . L’objectif étant de créer des pages sur des thématiques liées à mon activité et qui pourrait m’amener du trafic sur mon site :  » Développeur web freelance à Lyon « ,  » Création de sites web à Lyon « . Ces pages ne sont pas obligatoires, mais permettent d’ajouter du contenu sur le site sur des requêtes qui sont intéressantes pour mon activité.

Un bon maillage interne

Un autre point qui est très important en SEO qui est plutôt très connus et répandu, c’est le maillage interne.

Cela consiste à optimiser au maximum le nombre de liens que l’on fait entre chaque page d’un site internet. L’idée étant qu’une page doit être facilement accessible depuis une autre. Pour cela, il faut, au sein du contenu, créer des liens vers d’autres pages de contenus. Ainsi on crée une sorte de toile d’araignée avec ses différents liens : c’est le maillage interne.

Celui-ci permet notamment aux robots qui crawlent votre site de parcourir toujours plus de pages et donc d’en améliorer son analyse et son positionnement.

Les méta-données pour nourrir l’algorithme

Enfin, le petit bonus et celui qui est selon moi le moins connu : les méta-données. Je ne parle pas ici des méta-description ou des metatitle. Non, je parle bien des méta-données. Ces données ajoutées directement dans le code pour enrichir l’information récupérée par les moteurs de recherche.

Ceux qui connaissent cela ont probablement déjà consulter la référence en la matière : schema.org. Ce site référence toutes les méta-données que l’on peut (ou doit ?) insérer au sein de notre site internet. Du fil d’ariane à la FAQ en passant par le nom et le tarif d’un produit, ce sont toutes ces données que nous pouvons passer aux moteurs de recherche sous forme de JSON ou attributs HTML.

Ainsi on enrichit les moteurs de recherche ce qui leur permet d’enrichir, eux aussi, leurs résultats. C’est ainsi qu’apparaissent des résultats avec des informations supplémentaires comme par exemple ici le fil d’ariane :

Exemple de fil d'ariane sur Google

Ces données ne sont généralement pas renseignées, car c’est un travail long et assez fastidieux à mettre en place. Cependant elles sont très importantes pour les moteurs de recherche qui récupèrent plus facilement les informations et qui le rendent en améliorant le classement du site.

Les améliorations peuvent se faire à de nombreux endroits, que l’on soit plutôt un profil technique ou un rédacteur, nous avons la main sur des optimisations à mettre en place sur son site internet.

Je ne pense pas qu’il soit impératif de s’attarder uniquement sur l’un ou sur l’autre. Mettre toutes ses billes dans le même panier n’est pas toujours judicieux : pensez à optimiser votre SEO dans son ensemble, 50% de technique pour 50% de contenu et vous aurez un cocktail parfait.