Après une très forte hausse lors des mois de Novembre et Décembre, le Bitcoin à atteint à la mi-décembre un plafond de 17.000€. Cette cryptomonnaie dont j’ai déjà parler dans mon article du 10 Décembre est désormais connue du grand public grâce à cette hausse record dans son histoire. Après avoir connu un grand nombre d’investissements de la part de personnes qui étaient soit intéréssées par la technologie, soit intéressées par le fait de réaliser des bénéfices, ou tout simplement par celui de découvrir cet univers; cette dernière a finalement vu ses investisseurs quitter le marché un à un.
Après cette forte inflation, certaines personnes ont décidé de revendre leur Bitcoin afin de récupérer leur plus-value en Euros. Comme prévu par l’algorithme de la Blockchain, qui je le rappel, fixe le prix du bitcoin selon son offre et sa demande, ces reventes massives ont donc créé une chute du prix. Et en effet, au 30 Décembre 2017, 1 Bitcoin ne valait plus que 10.000€. À la vue de cette baisse, certains en ont profité pour investir dans la cryptomonnaie : le cours de celle-ci est repassé à la hausse en atteignant les 14.000€ le 6 Janvier. Cependant, tout juste 1 mois plus tard, une nouvelle chute du prix survient, jusqu’à atteindre les 6000€. La question qu’il faut se poser est donc : Doit-on s’inquiéter de cette instabilité dont le Bitcoin fait preuve ?
1. Pourquoi cette crise du bitcoin était prévue
Les spécialistes du Bitcoin s’y attendaient. Cette lourde chute est normale. C’est ce qu’ils appellent communément une « correction ». Elle permet, selon certains d’entre eux, d’avoir un marché qui évolue de manière plus mature et plus progressive : s’il était à l’avenir bien plus répandu, on obtiendrai donc un Bitcoin avec un prix ne fluctuant que très peu. De plus, cela permet de remettre le prix du Bitcoin à sa « juste valeur », bien qu’il n’en ai pas véritablement.
2. L’actualité influe sur le prix
On le sait, comme pour chaque monnaie, l’actualité est un facteur majeur dans la définition de sa valeur. Ainsi, le 11 Janvier dernier, lorsque des rumeurs sur l’interdiction du Bitcoin sont apparues en Chine, en Corée du Sud puis en Inde, cela a effrayé les investisseurs, créant ainsi de fortes baisses. Il faut savoir tout de même qu’en Corée du Sud, par exemple, un adulte sur 3 possède des Bitcoin ou une autre cryptomonnaie. Ces rumeurs d’interdiction des cryptomonnaies ont donc engendré une revente flagrante de ces dernières dans les pays d’Asie, ce qui a contribué à la baisse de la valeur de la devise.
3. La sécurité
Lorsqu’une technologie qui met en avant sa haute sécurité se fait « pirater », il est compréhensible que certaines personnes, perdant confiance en la sécurité de la cryptomonnaie, quittent le marché. Et ce fut le cas le 29 Janvier dernier, après que la plateforme Japonaise CoinCheck ai été piratée. Près de 530 Millions de dollars ont été volés, en tout : les 260 000 investisseurs qui ont perdus leurs acquisitions se verront remboursés par la plateforme.
4. Une économie parallèle au Bitcoin
Il est très commun que, pour parler des cryptomonnaies, on décide de parler de Bitcoin. Cependant, cela reste très réducteur étant donné qu’il existe une quarantaine de devises(???) différentes. Ainsi, avec le développement du Bitcoin, les autres cryptomonnaies en ont profité pour, elles aussi, se développer à leur tour; tout comme la technologie de la Blockchain, par exemple, qui est étudiée par pas mal de domaines. De plus, cela a créé un grand nombre de métiers qui gravitent autour des cryptomonnaies. On retrouve ainsi une multitude de métiers autour du développement tels que développeur blockchain ou encore développeur éthéreum, d’ailleurs de nouveaux langages sont même apparus ces derniers temps. De nombreux métiers autour de la formation et du commerce ont également émergés.
5. Si le Bitcoin meurt, qu’adviendra-t-il ?
Tout d’abord, il faut bien comprendre que le Bitcoin ne peut pas mourir : il existera toujours, son seul risque majeur étant que sa valeur ne baisse de nouveau dangereusement. Cependant, dans ce cas là, la technologie de la Blockchain restera une révolution. C’est pour cela que de nombreux domaines se décident à l’utiliser, comme les services bancaires (pour sécuriser les transactions), les hopitaux (pour stocker des données très confidentielles)… On pourrait également imaginer que le vote en ligne lors de grandes élections nationales voit enfin le jour grâce à la sécurité allouée par cette technologie.
De plus, dans le cas où le Bitcoin disparaîtrait, il apparaît évident qu’une autre cryptomonnaie prenne sa place de leader.
On peut ainsi conclure que malgré les fluctuations vertigineuses qu’à connu récemment le Bitcoin, ce dernier n’est pas prêt de disparaître. Ça n’est pas cette forte chute qui viendra à bout du Bitcoin. Cependant, si cela venait à arriver, la technologie de la blockchain perdurerait très probablement dans d’autres secteurs.