Les 10 astuces pour plaire à l’algorithme de Google

10 astuces pour mettre en place une stratégie SEO efficace et des mots clés pertinents. L’algorithme de Google n’aura plus de secrets pour vous : ergonomie, contenu ou temps de chargement.

Les 10 astuces pour plaire à l’algorithme de Google

Besoin d’optimiser votre site web ? De renforcer votre SEO ? Vous stagnez dans votre référencement et n’arrivez plus à faire face à vos concurrents sur les moteurs de recherche ? Alors cet article est fait pour vous !
Des optimisations basiques, comme la compression des image, en passant par des optimisations plus techniques comme le temps de chargement et la sécurité de votre site, ces 10 astuces vont vous donner les clés pour faire progresser votre référencement et gagner en visibilité. Vous verrez chacune à son importance…

1. Analyser la concurrence, son contenu et son référencement.

Avant toute chose, et pour savoir un petit peu ce qui se fait sur votre marché, il et nécessaire d’analyser votre concurrence. Pour cela, vous allez devoir établir 2 listes de concurrents :
– La première se composera de vos concurrents directs présents sur votre marché.
– La seconde se composera de vos concurrents SEO, c’est à dire ceux qui se positionnent sur les mêmes mots-clés que vous.

Dans un premier temps, on commencera par analyser rapidement le SEO des concurrents de la première liste : quels sont leurs mots-clés ? Quelle est leur place sur les moteurs de recherche (avant vous ou après vous, notamment) ? Quelles stratégies de référencement ont-ils mis en place (Blog, contenu, liens, …) ?
Dans une second temps, on analysera plus finement les concurrents de la seconde liste. Il convient ici de se demander quels sont les mots-clés que vos concurrents ciblent et que vous ne ciblez pas ? Est-ce pertinent de les ajouter à votre stratégie SEO ? L’outil Semrush.com pourra vous être utile pour cela.

2. Mettre en place un veille technologique sur les avancées de Google.

Comme vous le savez probablement, Google mets régulièrement à jour son algorithme de référencement des sites. Ce dernier prend en compte un certain nombre de facteurs, comme par exemple le contenu, les liens internes et externes au site, le temps de chargement … Il est donc intéressant de mettre en place une veille sur ces nouveautés, afin d’être continuellement à jour et pouvoir adapter et optimiser votre site en fonction des nouveaux facteurs que Google ajoute à son algorithme.

Pour cela, je vous conseille 2 choses :
– Mettre en place des alertes sur Google Alert, avec des mots-clés comme « mise à jour Google » ou bien « algorithme Google », …
– Suivre des blogs spécialisés en SEO tels que abondance.com par exemple.

3. Avoir un site sécurisé.

Avoir un site sécurisé est obligatoire de nos jours. En effet, les sites ne disposant de la mention « https » sont désormais bien mis en avant par les navigateurs comme étant des sites non-sécurisés.

Exemple d’un site sans la mention https
Site web ne disposant pas de mention https et qui est donc non-sécurisé

Google prends également cela en compte depuis 2014 dans son algorithme de référencement. À noter qu’à partir du 1er septembre 2020, Safari n’acceptera plus que les certificats ayant une durée de vie de 389 jours au maximum. Google et Mozilla se sont aussi alignés sur la position d’Apple dans des annonces publiées en mars dernier. On peut donc imaginer que cela va renforcer l’importance de la sécurité des sites dans l’algorithme de référencement.

4. Définir des mots-clés pertinents

Grâce à l’analyse de votre concurrence, dont on a parlé précédemment, vous aurez déjà une belle liste de mots-clés sur lesquels vous positionner. Cependant, il est intéressant de prendre du recul sur cela afin de définir au mieux les mots-clés à cibler. Gardez bien en tête que ceux-ci doivent être pensés par rapport aux recherches que l’utilisateur pourrait faire sur les moteurs de recherche. C’est exactement pour cela que de mots-clés peuvent être très courts, par exemple « T-shirt », ou bien plus longs, devenant même des expressions comme « T-shirt Homme rayé bleu ».

Pour vous aider, vous pouvez par exemple utiliser answerthepublic.com. Combiné à Semrush.com, ces 2 outils vous permettront à la fois de trouver les recherches le plus demandées par les utilisateurs sur le web, mais en prenant aussi en compte le volume de recherches mensuelles. Ainsi, vous pourrez donc savoir ce que les gens recherchent sur le web et la fréquence de ces recherches. Ces 2 données, ensemble, vous permettront de connaître encore plus précisément la pertinence de chaque mot-clé au sein de votre stratégie SEO.

Dans certains secteurs d’activité, il faut faire attention à ce que les mots-clés ciblés ne soit pas également utilisés par d’autres dans un tout autre secteur, totalement différent du votre. Par exemple, si vous êtes spécialisées dans la vente de tentes de camping, il ne sera pas vraiment intéressant pour vous de choisir le mot « Sardine » dans votre SEO. Il y a fort à parier que les gens qui vont effectuer cette recherche seront plutôt à la recherche de sardines comestibles. Cela pourrait amener sur votre site des gens non-intéressés qui vont faire augmenter le taux de rebond de la page, ce qui n’envoi pas un bon signal à Google.

5. Temps de chargement et AMP

Ce n’est pas nouveau que Google prends en compte ce facteur dans le référencement. Il est d’ailleurs conseillé d’avoir un temps de chargement inférieur à 3 secondes par page. Il faut donc bien garder à l’oeil ce KPI. Pour cela, vous pouvez utiliser des outils comme Page Speed Insight de Google, ou bien Pingdom.com.

Toujours dans cette optique de temps de chargement, Google à mis en place depuis 4 ans maintenant une technologie permettant d’accélérer le chargement des pages sur mobile : Accelerated Mobile Pages (AMP). Elle se développe énormément depuis, et est très utilisée notamment par les blogs et les médias. Je vous recommande donc de passer vos pages de contenu telles que celles de votre blog en AMP.

6. Responsive, c’est bien. Mobile First, c’est encore mieux.

Depuis de nombreuses années maintenant, le responsive s’est imposé comme un standard sur nos sites web. Avoir un site qui s’adapte parfaitement sur tablette ou sur mobile et obligatoire. Depuis environ 4 ans maintenant, le mobile first tend à devenir la nouvelle norme. Le nombre de visites de sites web se faisant en quasi majorité sur mobile, il faut considérer cela lors de la création et des mises à jours de votre site.
Pour vérifier et vous assurer de la bonne compatibilité de votre site sur tous les supports, et notamment sur mobile, vous pouvez mettre en place l’outil Google Search Console, qui vous enverra une alerte si jamais votre site ne correspondait pas aux standards posés par Google.

7. Balises Meta et balises Schema

Les balises Metatiles et Metadescriptions sont très importantes dans le cadre d’une stratégie SEO, puisqu’elles permettent d’indiquer aux moteurs de recherche la thématique de vos pages.

Exemple d’une balise metadescription sur GoogleSearch
Exemple d’une balise metadescription avec mots-clés pertinents sur GoogleSearch

Pour cela, ces balises doivent faire entre 50 et 60 caractères pour les metatitles, et environ 160 pour les metadescriptions, et il est primordial d’y placer intelligemment vos mots-clés.

En ce qui concerne les balises schemas.org, celles-ci sont bien moins connues du grand public mais sont tout aussi importantes, voire même plus importantes, pour vous assurer une bonne stratégie SEO. Ces balises se placent au sein même du code, et servent à décrire vos pages aux moteurs de recherche directement pour que ces derniers puissent classifier les données et maximiser votre référencement. De cette manière, les moteurs de recherche peuvent vous proposer des avis ou bien des données plus pertinentes telles que la position de la page sur le site ou bien la date de mise en ligne d’une page.

Exemple d’une balise schema sur GoogleSearch
Exemple d’une balise schema sur GoogleSearch, qui indique un fil d’ariane et la date de mise en ligne

8. Structures de titres

Dans le même ordre d’idées, et afin de faciliter la lecture de votre contenu par les moteurs de recherche, la structure de titre de vos pages doit être soignée, bien pensée et optimisée. Il existe 6 tailles de titre en HTML, allant du H6 (titre le moins important) au H1 (titre de la page, le plus important). Il faut donc veiller à ce qu’il y ai un H1 unique sur toute vos pages, qui doit apparaitre dans les premiers éléments de la page, et des H2 récurrents, afin de structurer votre contenu. Les titres H3 à H6 sont plus rares, mais n’hésitez pas à vous en servir si vous jugez que leur utilisation est pertinente sur une ou certaines pages de votre site.

Pour analyser la pertinence de vos structures sur vos pages, vous pouvez utiliser l’outil alyze.info.

9. Améliorer les images de votre site

Il existe de nombreux points importants à ne pas négliger lorsque vous ajouter des images sur votre site, pour plaire à Google :
– La compression : les images représentent la plus grande partie du poids d’un site web. Le code en lui-même est relativement négligeable, mais les images ont un certain poids dont il faut se soucier pour ne pas impacter le temps de chargement du site qui, je le répète, est un des facteur de référencement pour les moteurs de recherche. L’outil Tinypng.com peut s’avérer très utile pour compresser au maximum vos fichier en .png et .jpg, sans altérer la qualité.
– Taille de image : de même que pour la compression des images, la taille des images va elle aussi jouer sur leur poids et donc sur le temps de chargement des pages. Garder bien en tête si une image est affichée en 200x200px sur votre site, rien ne sert de l’importer dans une taille en 1000x1000px. Mieux vaut toujours opter pour une taille adaptée à la taille d’affiche sur le site. Pour aller plus loin, au lieu d’adapter uniquement la taille d’affichage sur mobile, vous pouvez aussi faire le choix d’importer sur le site une image dans la taille adaptée pour l’affichage sur site et une autre, identique, mais dans la taille adaptée à l’affichage sur mobile.
– Balise Alt : c’est tout aussi importante à prendre en compte. Elle permet de décrire l’image pour les malvoyants utilisant la fonction Lecteur d’écran, mais elle permet aussi de placer des mots-clés supplémentaires pour référencer vos images et les inclure à votre stratégie SEO.
– Cache : Comme je vous le disant juste avant, étant donné que les images sont ce qui pèse le plus de poids sur un site, il peut être intéressant de les mettre en cache. Cette pratique consiste à sauvegarder des informations ou des fichiers (images comprises) directement sur l’ordinateur de l’utilisateur, afin qu’il n’est pas à les charger à nouveau lorsqu’il revient sur le site. Dans une optique d’optimisation du temps de chargement, il peut être intéressant de mettre en place une mise en cache des fichiers les plus lourds ou les plus fréquents sur le site. Je vous en parlais un peu plus en détails dans mon article sur les 5 optimisations indispensables à faire sur un site web.
– Le lazy loading est une autre amélioration envisageable à mettre en place si vous avez déjà optimisé tous les points ci-dessus et que vous souhaitez aller encore plus loin dans votre optimisation des temps de chargement de vos pages. Le principe est de charger certaines informations ou fichiers (photos, vidéos, …) en priorité par rapport au chargement du reste de la page, qui sera chargé en différé. Cela va permettre à l’utilisateur de charger une première partie du site assez rapidement afin qu’il puisse commencer à naviguer, et une seconde partie ensuite visant à améliorer son expérience.

10. Optimiser vos liens

Les liens sont un peu la base des sites web. Comprenez bien que, sans eux, on ne peut avoir accès à aucun site internet. Ils sont donc primordiaux dans une stratégie SEO, et ce à divers niveaux.
– Le maillage interne : il correspond aux liens qui vont être faits entre les différentes pages de votre site internet. Chaque page doit être accessible facilement et rapidement, on considère que chaque page doit être accessible en 2 clics maximum. Ce qui ce comprend quand on se place du point de vue des utilisateurs.
– Les structures URL : La structure URL correspond à ce qui se présente juste après votre nom de domaine. Par exemple, dans «  https://maxime-benard.fr/article/10-astuces-pour-plaire-a-google » on peut décomposer l’URL en : « maxime-benard.fr », qui correspond à mon nom de domaine, « /article », qui indique que nous sommes sur une page d’article, et « /10-astuces-pour-plaire-a-google », qui indique le mots-clés relatifs au contenu de l’article. Cette structure est importante en SEO, car elle permet de donner un maximum d’informations aux moteurs de recherche sur le contenu de la page, et cela permet aussi aux utilisateurs d’avoir une URL bien plus lisible et compréhensible. « https://maxime-benard.fr/article/10-astuces-pour-plaire-a-google » est bien plus lisible que « https://maxime-benard.fr/article/150110 ».
– Les backlinks : ils correspondent aux liens qui sont faits vers votre site et il est intéressant d’en avoir un grand nombre, car cela envoi comme message à Google que votre contenu est pertinent puisqu’il est partagé par d’autres. Cependant, il faut faire attention à la qualité de ces backlinks puisque les moteurs de recherche attribuent des notes à chaque site internet. Avoir un backlinks provenant d’un site mal noté n’envoi pas un bon signal à Google. Il faut donc être vigilant lorsque l’on met en place une stratégie de backlinks, mais également au sujet traité sur d’autres sites internets : les moteurs de recherche pénalisent les backlinks entre 2 sites qui n’ont rien à voir.

BONUS : Ergonomie et UX dans le référencement

Dernier point, et pas des moindres. Je vous avais récemment écrit un article au sujet d’un nouveau facteur que Google à ajouter à son algorithme de référencement : l’expérience Utilisateur. Quezako ? L’UX (ou User Experience en anglais) correspond à l’expérience globale qu’un utilisateur aura lors de sa visite sur un site ou une application par exemple. Cette notion est donc forcément en lien avec l’UI (l’interface utilisateur), mais elle comprend des éléments bien plus larges, comme le service client par exemple.

Pour maximiser votre référencement, il faut donc faire comprendre à Google que vous vous souciez des utilisateurs qui visitent votre site : leur faciliter au maximum l’accès aux pages principales, réfléchir au cheminement des utilisateurs sur votre site et le faciliter autant que possible, diminuer vos temps de chargement, améliorer l’interactivité entre les pages et sur une même-page, ainsi que la stabilité du contenu lorsqu’il se charge, …

Comme vous avez pu le constater, de nombreux facteurs entrent en compte dans l’algorithme de Google, et votre stratégie SEO doit absolument en tenir compte si vous espérez avoir des résultats positifs sur votre référencement. Chacune de ces 10 astuces pourra vous aider à gagner en visibilité, mais croyez-moi, ce qui fait une bonne stratégie SEO c’est surtout la patience, la persévérance, et la combinaison d’un maximum de ces 10 optimisations SEO. Car au final, rien ne sert de se focaliser uniquement sur votre temps de chargement, si votre contenu n’est pas bon. J’espère réellement que cet article aura pu vous aider et vous aiguiller dans votre stratégie SEO. Maintenant… Au boulot !